samedi 1 décembre 2007

el chincol sans la mésange

Voici un dimanche où j'aurais aimé partir en balade, à la recherche d'oiseaux-surprises et à l'affut de nouvelles photos ! Mais le vent qui gronde derrière la fenêtre et le ciel peu amène m'amène pour l'instant vers des cieux plus cléments, pour évoquer un petit oiseau sans prétention, quoiqu'au plumage moins modeste que celui du moineau : le chincol (prononcez tchine col). On pourrait aussi dire -je viens de le découvrir sur internet- "bruant chingolo" en tambouille semi-francisée, et pour les puristes ou les intimes Zonotrichia capensis.

Hola ! Aprovechando un domingo lluvioso y ventoso - es decir un dia preso a casa- , hablé en mi blog de un ave pequeña y humilde bien característica de Chile : el chincol (Zonotrichia capensis). Saqué la primera foto en la plaza de armas, en el mes de julio 2006, sobre una banca que se quedo casualmente sin parejas de alumnos, sin hombre serio leyendo el diario y sin gitana ocupada a leer la suerte adentro de algún mano generosa.... El chincol no tiene demasiado timidez ; fue uno de los primeros pájaros que conocí en Chile. Es lógico : el chincol anda por todos lados, desde los matorrales de la orilla del mar hasta la cordillera y el centro de la ciudades.


Voici donc notre chincol au banc d'essai. Nous sommes en juillet 2006, au coeur de la ville historique de La Serena, à deux pas de la cathédrale où se dorent les urubus, sur la plaza de armas où trottinent des dizaines de zorzales (le merle local, dont je parlerai en une autre occasion), gambadent des gamins autour de la fontaine, s'enlacent des couples adolescents et font les cent pas les femmes et petites filles tziganes à la recherche de mains généreuses prêtes à se laisser scruter les lignes de vie. Le chincol n'est pas un timide, et c'est un des premiers oiseaux que j'ai découvert au Chili. Il faut dire qu'il est partout : dans les "maquis" de bord de mer, dans les jardins, dans les montagnes, dans les villes... C'est en fait un peu le moineau indigène, même si c'est en réalité un proche cousin des bruants, et même s'il s'éloigne plus volontiers des habitations.

Notre moineau domestique (el gorrión) le côtoie depuis son introduction d'Europe en 1904 et sa propagation à travers le pays, à la grande vitesse qui sied aux opportunistes. Il est mal aimé, en partie parce qu'il s'obstine à faire ses besoins sur le linge qui pend dans le patio de la famille Fuentes, en partie parce qu'il n'est pas du coin et qu'on pointe du doigt la concurrence déloyale qu'il fait au chincol. Mais je me dois de remarquer avec Hugo Thenoux Moure, un écrivain local qui a droit à sa statue le long de l'avenue de Aguirre, que "notre brave chincol national" (sic) semble s'être bien adapté dans l'adversité et a retrouvé de la plume de la bête. J'ai pu lire un petit paragraphe amusant sur la question à l'institut français, en feuilletant quelques pages de "vivencias de un Serenense", recueil nostalgique qui parle de mille autre choses à mille lieues de l'ornithologie...

Aunque pertenece a una familia diferente, la misma de los "escribanos" de Europa (Emberizidae), el chincol tiene un poco el papel del gorrión (Passer domesticus) en Francia. El mismo gorrión que fue introducido en Chile en 1904 antes de "invadir" rápidamente casi todas las ciudades del país. El poco valorado gorrión, cual suele dejar excrementes en la ropa mientras seca en el patio de la familia Fuentes y amenaza reemplazar el "chincolito nacional" (segun la expresión del escribano local :-D Hugo Thenoux Moure, qui tiene una estatua en la avenida de Aguirre, en su obra media nostálgica "vivencias de un Serenense"). Pero el autor reconoce, tan como a mi me da también la impresión, que sabe defender sus lugares el chincol y no parece tan amenazado (ya que sabe también vivir lejos de las habitaciones) !


Pour en revenir au chincol, et pour en finir avec l'article et aller manger ma soupe, le voici quatorze mois plus tard, bien coopératif dans le "parque Santa Lucia", sous les bâtiments du régiment de Coquimbo. En petit groupe, il fouille les parterres à la recherche d'insectes et prend la pose au sommet d'une feuille d'agave. Peut-être va t'il chanter ? Ses quelques notes répétées font beaucoup à l'atmosphère sonore du printemps chilien ! A bientôt !

Terminamos con nuestro chincol, catorce meses mas tarde, bien cooperativo en el parque Santa Lucia, bajo el regimiento Coquimbo. Busca insectos en los jardines de flores o se ponga bien posero arriba de una hoja de agave, tal vez listo para cantar ! Su refrán de pocas notas repetidas hace mucho por la identidad sonora de la primavera chilena. Hasta luego !

dimanche 18 novembre 2007

Salagon, jardin d'insectes

Retour en France, mais quelques centaines de kilomètres au sud et quelques trois mois plus tôt, quelques quarante degrés au dessus des températures de ce week-end de glace. Nous sommes à la mi-aout dans les Alpes de Haute-Provence, près de la bonne ville de Mane, à quelques encablures pour un marcheur de Forcalquier. Le bâtiment ci-dessous, c'est le prieuré de Salagon, ancien sanctuaire, ancien monastère, puis ancienne ferme rattrapée par l'histoire et transformée en "ethnopôle" ouvert au public, avec ses expositions sur la vie et les savoir-faire de Provence, sa bibliothèque et sa librairie spécialisées, et ses jardins à thème (médiéval, des cinq continents, des senteurs...) d'une grande richesse. Pierre Lieutaghi, l'auteur de "la Plante compagne" ou encore du "Livre des bonnes herbes" est un peu l'âme des lieux, bien qu'il ne soit évidemment pas tout seul à avoir œuvré à façonner ce site étonnant, que j'ai découvert lorsque j'allais régulièrement participer à des séminaires d'ethnobotanique dans le sud. Mais ce qui a m'a le plus captivé lorsque j'y suis retourné cet été avec les parents, ce sont les insectes ..



Hola, estamos ahora en Francia, pero al sur de Francia, donde el clima esta mas caluroso y seco, de tipo mediterráneo. Fuimos con mis padres en la mitad de agosto en este lugar mágico del "prieuré de Salagon", en la provincia de los Alpes de alta Provencia, en los alrededores de la ciudad de Forcalquier. Esos edificios fueron sucesivamente un santuario, una casa de monjas, una granja y ahora un museo etnológico, donde se presentan exposiciones sobre la vida y las artesanías en la región, con una libraría y una biblioteca especializadas, y sobre todo con jardines hermosos : el jardín medieval, el jardín de los perfumes, el jardín de los cinco continentes... Aquí se siente la influencia de un gran "sabio" aficionado de los asuntos de relaciones entre los hombres y las plantas (etnobotánica), Pierre Lieutaghi, quien escribo "el libro de las hierbas buenas" y "la planta compaña". Pero por ahora, quiero hablar de los numerosos insectos que pude admirar adentro de los jardines ; miran abajo la mosaica de fotos, donde se nota una planta aromática muy querida de la gente de seis patas !

En voici une petite mosaïque, dans laquelle on remarquera la récurrence d'une plante aromatique dont j'ai oublié le nom (je suis preneur !) et qui semble particulièrement attrayante pour la gent à six pattes !

De haut en bas , de arriba a abajo :

- la grosse mouche, de la famille des sirphes, c'est Volucella zonaria (la mosca grande) ;

-
ce gros bourdon bleu au vol, c'est un xylocope, comme ceux qui hantent les jardins de Villars (genre Xylocopa, mais je ne suis pas sûr de l'espèce, ce n'est pas si facile apparemment) (el tremendo abejorro azul, cual también esta a menudo volando en el jardín de mi hermana Pascale en mi región) ;

- l'autre hyménoptère, à face jaune, est du genre Anthidium - j'en reparlerai plus bas - (el otro himenóptero de cara amarilla) ,

- la libellule postée sur les tiges creuses est un sympétrum à côté strié (Sympetrum striolatum), que l'on distingue parmi ses semblables par ses pattes rayées de jaune et les bandes jaunâtres de chaque côté de son thorax (la libélula roja puesta en los trozos de bambú - miran sus patas negras manchadas de amarillo y los lados del tórax por parte amarillos -) ;

- le petit papillon sur la plante rose sud-africaine, c'est Cacyreus marshalli, le brun des pélargoniums, originaire de ... l'Afrique du Sud, et qui colonise la France après y avoir été introduit avec les "géraniums" en pot (la maripósita en la planta de África del sur, cuya origen es el mismo país, y esta colonizando Francia después su introducción con los geranios de jardín, plantas de adorno) ;

- la punaise aux antennes de zèbre est Dolycoris baccarum (el chinche de antenas de cebra) ;

- enfin, le deuxième petit papillon rayé sur sa salicaire est Leptotes pirithous , l'azuré de la luzerne, qui comme son nom l'indique, pond sur les mélilots, les ajoncs, le romarin, les bruyères, la luzerne (rarement ;-) et ... la salicaire (y por fin, la maripósita rayada puesta en la salicaria, cual es una de las plantas que se comen las orugas suyas) .


Voici madame azurée de la luzerne, avec sa petite queue et ses ocelles bleutées à l'aile postérieure, consciencieusement occupée à pondre sur les salicaires du jardin ethnobotanique de Salagon !

Aqui esta la señora "gris estriada", de cola chica y manchitas azules en las alas de adelante, bien ocupada a poner huevitos !


Et pour finir, revoilà côte à côte nos deux impressionnants lascars, Xylocopa et Anthidium, ce dernier consciencieusement occupé également (le mâle est beaucoup plus gros que la femelle chez cette espèce !)...

Y terminamos otra vez con nuestros tremendos himenópteros, Xylocopa y Anthidium, juntos. Muy juntos por lo de la pareja de Anthidium, cuyo macho es mucho mas grande que la hembra. Hasta luego !

A bientôt !

mercredi 7 novembre 2007

Danses chiliennes



La danse chilienne par excellence, la danse reine des fiestas patrias de septembre (la fête nationale, le 18 septembre, remémore la déclaration d'indépendance du Chili ; comme la nouvelle est arrivée tardivement dans les territoires du nord, la date est un peu décalée à La Serena - et je ne parle pas des territoires du grand nord, qui étaient alors boliviens et péruviens -, et la coutume est de festoyer dignement pendant une bonne semaine !); cette fameuse reine des danses, pour en finir, c'est la cueca ! Il y a deux versions de costumes, ici c'est la cueca des campagnes, avec les robes de paysannes, mais il y a aussi la cueca de salon, avec des robes d'élégantes à dentelles. Le mouchoir, les bottes chiliennes à gros éperons, le chapeau plat ou chupalla (prononcer tchoupaya) font partie des accessoires incontournables du "huaso", le cow-boy chilien !

Aqui hablo del famoso baile nacional de Chile, la cueca, del huaso y sus cosas (chupalla, pañuelo, botas...), de la cueca de campo y de la cueca de salon, y tambien de las fiestas patrias "dieciocheras" (encontro la palabra muy chistosa y me gusta :-p).



Alors que curieusement, la seule vidéo de cueca dont je dispose date des vacances d'été de février, sur la place centrale de Coquimbo, j'ai pu filmer d'autres danses, apprises dans les écoles où travaille Carolina, le collège Simon Bolivar, et surtout, comme ici, le collège Elena Bettini. Les fiestas patrias sont l'occasion de multiples festivités scolaires, où les élèves les plus jeunes ("basico") se mêlent aux adolescents des derniers niveaux ("tercero" et "cuarto medio"), voire aux parents d'élèves ("apoderados"). La guaracha est une danse bien rythmée et joyeuse sud-américaine. Notez la grâce du couple formé par la jeune fille en robe bleue et le garçon à la chemise blanche et à la chupalla, et riez avec Carolina aux efforts appliqués du petit bonhomme à la chemise bleue pour suivre le mouvement des plus grands ! Sa tante Fabiana, une collègue à Carito, l'encourage hardiment depuis une porte blanche au fond ; dommage que je n'aie pas filmé sa cueca, où il a fait pleurer de rire jusqu'à la soeur directrice du collège !

Tengo solamente una película de cueca, sacada en las vacaciones de verano en la plaza de Coquimbo, pero tengo varias de la fiesta bettiniana, es decir la fiesta dieciochera (: del colegio Elena Bettini de la Serena, donde trabaja mi mujercita. Lo que me llamo mucho la atención es la alegría con cual bailan juntos los alumnos de básico, los alumnos del curso medio, y hasta los apoderados ! Aquí una guaracha bien alegre, con unas parejas bien graciosas (por ejemplo la chica de vestido azul y el chico de camisa blanca y chupalla) y un muchacho de camisa azul bien chistoso ! El hace esfuerzos bien aplicados para seguir el movimiento, mientras su tía Fabiana, una colega de Carito, esta animandolo desde la puerta blanca al fundo. Su cueca fue mas entretenida todavía, haciendo llorar de risa hasta la madre directora !






Pour finir cette petite série, une petite danse amusante du sud du Chili, el pavo y la pava, traduction : "le dindon et la dinde" (le mot pavo est proche du français paon ; pour les chiliens, le paon est el pavo real, le dindon royal !). Les costumes sont typiques du sud du Chili et de l'ile du Chiloe, où les bonnets sont il est vrai nettement plus utiles qu'à la Serena ! A bientôt !

Y para terminar, este baile entretenido del sur, el pavo y la pava, con los trajes típicos ! Hasta luego !

samedi 6 octobre 2007

Alcatraz, pelicano ou guajacho ...

Quand l'envie me prendra, et que pour me venger je prendrai le temps ,
je m'efforcerai de pondre, moi aussi, un petit quelque-chose,
sur les oiseaux qui font le mieux, à mes yeux, le Chili à plumes..

Ils sont plusieurs à se disputer la primeur,
jote, queltehue, picaflor, chincol, gaviotas, tenca, diuca, tiuque, tórtolas...
Quelques-uns ont déjà pointé le bec sur ses pages...

Cuando me va a dar las ganas y que tendré tiempo, me voy a dedicarme a presentar las aves mas características de Chile (en mi opinión por lo menos). Ya hablé un poco del jote, de las tórtolas o de las gaviotas ; ahora quiero presentar un pájaro de los mas fabulosos en la mente de un francés : el pelicano, es decir el guajacho, es decir el alcatraz !

Mais voici pour commencer le géant de la côte et la terreur des "caletas" (= port de pêche au Chili)
J'ai nommé maitre Pelicano, alias guajacho (nom très populaire) , alias alcatraz (le nom a été donné à une ile californienne fameuse pour sa prison !)


Voici deux photos d'identité de cet individu suspect : bien que l'affligeant d'un air décrépi, le portrait de gauche est un portrait de jeunesse, et le portrait de droite, qui le montre arborant fièrement ses cheveux blancs, le portrait de la maturité épanouie. Ci-dessous, une photo de couple lors d'une balade en bord de terre.

Arriba, dos retratos de Don Pelicano... El de la izquierda, aunque no lo parezca mucho, es el de la juventud ; el de la derecha, con su pelo blanco como nieve, el de la edad adulta orgullosa ! Abajo, una pareja (diremos ;-) paseando a mirar la cuesta.


Mais attention, la plage n'est pas toujours autorisée à la sablade, et le contrevenant le fait à ses risques et périls !


Este guajacho falleció el pico en la arena... Vimos esos pelicanos muertos en Punta Teatinos y tambien en Tongoy ; no se si es normal, o si esconden unas problemas ambientales. Pero mejor hablamos del pelicano en vivo.

En fait, j'ai rencontré à deux reprises des pélicans morts, une fois à Punta Teatinos, une fois encore à Tongoy je crois. Deux fois aussi des cadavres de lions de mer, mais ça c'est une autre histoire. Je ne sais pas si cela cache quelque chose de tristement insolite, ou si c'est dans la plus banale normalité ! Mais revenons à nos pélicans tout vivants, tout plumus !!

Ce sont des oiseaux strictement côtiers, et très majoritairement portuaires, à ce que j'en ai pu voir. Pourquoi ce choix de vivre au côté des hommes ?

Los pelicanos son aves de la cuesta, y voy a decir mas, de los puertos ! Pero por que le gustan vivir cerca de los humanos ? Fuimos con Carolina a buscar las respuestas en Guanaqueros (enero 2007) y Tongoy (septiembre 2007).

Enquête à Guanaqueros (janvier 2007)

Nous avons ici mené l'enquête auprès d'un échantillon très représentatif (ou un pelicanel, si vous préférez, voir photo si dessous).

Hicimos la encuesta con una muestra de pájaros representativos, mejor decir un "pelicanel" !


Réponse collégiale : les femmes sont charmantes, et gentilles...

Contestaron todos que las mujeres son muy lindas y que por eso se acercan en muchedumbre !


Du coup, ça se bouscule au portillon !



Enquête à Tongoy (septembre 2007)

Nous avons préféré cette fois-ci faire des économies d'échelle et interroger directement les vieux briscards du port

En este caso ahorramos el tiempo y fuimos a ver solamente los tres compadres del bote ! Dieron la misma respuesta que los del puerto vecino.


La réponse a été en substance identique à celle du port voisin



Même si les avances des pélicans sont parfois repoussées...

Y eso aunque a veces el amor de los pelicanos no es tanto compartido y que tienen que irse para mejor volver a llegar !

Pelicanos de Tongoy !
envoyé par serenense

... et qu'ils doivent partir pour mieux revenir !



vendredi 28 septembre 2007

le soleil sur son lit de nuages et les neiges andines

Ne pas confondre ...

andins de Ney


neiges andines


Coucou ! Tout ça pour dire que je suis revenu du Chili, où j'ai passé un séjour magique auprès de ma fiancée, et que j'ai plein de choses à montrer sur le blog, mais aussi plein plein de choses à faire !

Hola, no hay que sorprenderse demasiado de ver la pareja de fotos tan rara arriba ; se trata de un juego de palabras en el idioma francés.. Vuelvé de Chile con hartos buenos recuerdos, el corazón lleno de felicidad, muchas fotos que presentar y mucho trabajo también ! Abajo muestro dos fotos sacadas desde el avión de Santiago a San Pablo (Brasil) : la cordillera santiaguina y el sol cansado de tanto trabajo caluroso y luminoso, acostándose en su cama de nubes.

Voici deux photos prises de l'avion entre Santiago et Sao Paulo, une vue magnifique sur une cordilière encore enneigée à quelques minutes (en avion !) de Santiago et de ses millions d'habitants, et un étonnant coucher de soleil au dessus des nuages, avant l'arrivée au Brésil.

A bientôt ! Hasta luego !!

mardi 28 août 2007

un air de Bretagne


Et pourtant on est diamètralement à l'opposé de cette région où je n'ai jamais posé les pieds !

Certains auront reconnu Brest, dont le s ne se prononce pas plus que celui de Rennes : c'est un patelin haut-saônois associé à la commune d'Esboz (le s ne se prononce pas plus que le z, qu'on m'arrête si je fais erreur !), paisible bien qu'infesté de dinosaures à l'heure actuelle. Quant à Rennes, il s'agit en fait du Rennes-sur-Loue jurassien (il me semble que ce n'est plus dans le Doubs) ; j'aime ce panneau de la Chapelle-sur-Furieuse qui omet les fioritures !

Se parece que las fotos de ambos señales fueron sacadas en Bretaña, region bien conocida del oeste de Francia (aunque nunca fue por alla), cuyas ciudades mas importantes son Rennes y Brest. Pero al final tomé las fotos en dos pueblos del Franco Condado : Esboz-Brest (donde mi hermano Antoine) y Rennes-sur-Loue (un pueblo cruzado por la carretera de Besançon a Lons-le-Saunier).

mardi 31 juillet 2007

De la vie sous la citadelle !

Un soir de fin juillet, je suis revenu du boulot avec envie de sortir un peu me promener et me dérouiller les jambes ; Roland avait du passer la journée enfermé lui aussi et était partant. Après avoir hésité à sortir de la ville, nous avons opté pour un petit tour le long du Doubs depuis la gare d'eau ; j'espérais en profiter pour faire quelques observations sympas le long de la rivière, mais je ne me doutais pas que le tunnel sous la citadelle nous réserverait l'essentiel de nos émotions naturalistes !

Al final de un dia de trabajo encerrado, fue a tomar aire con mi hermano : elegimos un circulo ciudadano, paseando frente al rio Doubs, donde esperaba mirar algun bicho interesante :-D. La sorpresa fue que lo logremos en el tunel bajo la ciudadela de Besançon. Son dos tuneles : uno para los coches, y este para los barcos, los peatones y las bicicletas.

D'abord et surtout, arachnophobes s'abstenir ! Les murs et la barrière forment un dédale de toiles où s'affairent les bêtes à huit pattes, au son des gouttes d'eau qui s'uintent des cloisons et s'écrasent au sol. L'espèce de la photo est Zygiella x-notata, ZX pour les intimes.

Cierto que primero, no hay que tener susto de las arañas, porque son montones con sus telas en la barrera, moviéndose al sonido de la gotitas de agua cayéndose de las paredes. En Francia no son peligrosos esos bichos de ocho patitas. Se nota en la foto la especie Zygiella x-notata.


araignées sous le tunnel sous la citadelle
envoyé par serenense

Ensuite, le papillon de nuit est le batis (Thyatira batis), dont les chenilles vivent sur les ronces et les framboisiers. La mariposa nocturna es la de "capullitos de cerezo" (Thyatira batis) ; las orugas viven sobre los frambuesos (Rubus idaeus) y las zarzas (Rubus fruticosus).

Enfin, la sauterelle est intéressante : c'est un phanéroptère méridional (Phaneroptera nana), très peu connu de Franche-Comté, les seules données dont j'ai connaissance concernant des bestioles citadines, bisontine ou saint-vitoises. Les phanéroptères sont des sauterelles très vertes, élancées, avec deux paires d'ailes de taille nettement différente. Le phanéroptère commun, ou phanéroptère en faux (Phaneroptera falcata), est encore plus maigrichon, avec des cuissots comme des allumettes, et un certain nombre de différences subtiles, notamment au niveau des cerques et de la plaque sous-génitale chez les messieurs, de l'oviscapte chez les dames (c'est le sabre qui se voit à l'arrière des femelles, et qui leur sert à pondre). Voici le sieur falcata en villégiature dans la vallée du Hérisson.


El saltamontes verde meridional (Phaneroptera nana) es poco común en la región, al reves del saltamontes verde (Phaneroptera falcata), que se ve en la ultima foto : aqui es un macho de vacaciones al pantano de la "Granja del Auroc" (Jura). Conozco solamente el meridional adentro de las ciudades, en Besançon y Saint-Vit.

Ambos especies tienen la particularidad de tener las alas de detras mas largas que las de delante. Diferencias sutiles se notan en los oviscaptos (hembras) y organos sexuales de los machos ; tambien el saltamontes verde es todavía mas delgado y tiene piernas flaquitas como fósforos.

Hasta luego !




mardi 3 juillet 2007

bébêtes à deux dos

Sans commentaires, champ libre aux voyeuristes !

Sin palabras... Para voyeristas ! A ver ultimamente las identificaciones abajo, de la izquierda a la derecha y de arriba a abajo.

Pour les curieux, voici quand même les identifications dans l'état actuel de mes connaissances, de gauche à droite et de haut en bas :
- damiers de la succise (Euphydryas aurinia) [espèce protégée] = doncellas de ondas rojas
- chrysomèles inconnues (Chrysomelidae sp.) = crisomelas desconocidas
- escargots (Helix sp.) = caracoles
- sylvaines (Ochlodes venatus) = doradas orlas anchas
- miramelles (Miramella alpina subalpina) = saltamontes alpinos
- longicornes du genre Stenurella = longicornes Stenurella
- grands colliers argentés (Clossiana euphrosyne
) = perladas rojizas

jeudi 17 mai 2007

un sphinx à la Chapelle-des-Buis

La vidéo est sur le blog, sans texte, depuis déjà longtemps : c'était déjà un premier mets... Le temps a figé ici, il a filé aussi. C'était déjà le premier mai...
J'étais parti, sans trainer les pieds, trainer mes godasses et mon appareil photo sur le chemin qui va à Saint-Léonard. Sur ce sentier bordé de belles prairies sèches, aussi privées que faussement infestées de vipères patibulaires, j'avais croisé l'insecte-colibri... Personnage curieux et méthodique. Chercheur de sucre infatigable. Chaque géranium bénéficiait d'une visite de routine, chaque vesce d'une revue de détail.

Hace tiempo que el video estaba en mi blog, asi mudo y sin comentario ninguno. El tiempo paro su reloj o se fue adelante corriendo, a escoger ! Era el primer dia del mes de mayo, y fue a pasear solo con mi camara por el camino tranquilo de la cueva Santo Leonardo. Alla se encuentran pastos, grandotes por la ubicación tan cerca de la ciudad de Besançon, y supuestamente peligrosos por culpa de serpientes (bueno, mejor decir que los propietarios son astutos !) . Aqui encontré este insecto picaflor, muy ocupado a visitar metódicamente cada flor : un ratito no mas por la hierba de San Roberto (Geranium robertianum), un tiempo mas marcado por cada vezo arbusto (Vicia sepium).






sphinx gazé (Hemaris fuciformis)
envoyé par serenense


Le sphinx gazé, Hemaris fuciformis, ressemble un peu à son cousin, le moro-sphinx (Macroglossum stellatarum), que je fréquente plus souvent, autant autour des pots de fleurs que sur les murgers de Rosemont...

La esfinge abejorro de orla ancha (Hemaris fuciformis) tiene un primo un poco diferente, y tambien mas frequente, la verdadera esfinge colibrí (Macroglossum stellatarum).

Hollandaises pas farouches

Les bestioles hollandaises ne sont pas farouches ! J'ai pu me rincer l'oeil à bon compte lors de mon voyage dans le pays d'accueil de ma petite soeur Marielle, au moment du 8 mai...
C'est étonnant et surtout très agréable !

El titulo frances dice mas o menos : "holandesas sin vergüenza" ; pero me refiero a las aves, acostumbradas a vivir con los humanos sin peligros en ese país donde fue a visitar mi hermana Marielle durante el mes de mayo. Llama mucho la atención la cuestión , y la verdad es que es muy agradable !


Pour commencer, un petit film du choucas - omniprésent aux Pays-Bas - en gare de Wageningen... En voilà un qui n'hésite pas à opter pour le rail dans ses déplacements (il ne crache cependant pas sur la voie aérienne).

Empezamos con una peliculita de la grajilla (Corvus monedula), muy común en Holanda, en la estación de Wageningen. No vacila a tomar el tren ;-)

Depuis la résidence de Marielle, on est vite dans la "campagne", pâturée ou cultivée. Une bernache du Canada (appelée curieusement outarde au Québec), qui côtoie maintenant fréquemment l'ouette d'Égypte sur les terres d'accueil hollandaises, arrive d'un vol lourd et se pose au milieu d'un champ. Le rouge-gorge chante à gorge déployée autour d'un étang de Bennekom, des pies (nombreuses elles-aussi) et un verdier sautillent sur le plancher des vaches.

Desde el alojamiento de mi hermana hasta el "campo" (culturas y pastos), no hay mucho que caminar. Aquí pude ver el pesado vuelo de una barnacla canadiense (Branta canadensis), un ganso americano cuya repartición cruza ahora la de la oca del Nilo (Alopochen aegyptiacus) : se poso tranquilamente en un campo, mientras el petirrojo (Erithacus rubecula) cantaba con alegria desde un arbol cerca de un estanque y la urraca (Pica pica) y el verderón (Carduelis chloris) andaban mejor en el "piso de las vacas"...

Et maintenant, quelques parcelles de magie de l'ile de Texel (ça se dit grosso modo t'es seule ? :-), et encore un "immigré" au centre de ma photo ! Le faisan et ses curieux cris (son ramage ne se rapporte pas à son plumage) hantent partout les dunes... Parmi les autres oiseaux qui abondent sur l'ile, le goéland cendré (voir aussi ici) et le vanneau huppé, qui ne sont pas en reste dans le registre des vocables étonnants !

Y ahora unas migajas de magia de la isla Texel... y otra vez un "extraño" en el centro de mi foto ! El faisán (Phasianus colchicus), muy gritón, anda de todos lados en las dunas ; tambien hay muchas gaviotas canas (Larus canus) y avefrías (Vanellus vanellus), primas del queltehue.


Pour finir, Texel côté mer et côté côtes, la mère Marielle à côté. On peut y voir l'huitrier-pie, un autre braillard qui n'hésite pas à visiter les champs, ou encore les eiders à duvet en divers plumages (mâles, femelles, éclipse...)

Para cerrar la cuestión, la isla lado playa y mar, con la larga vista... Se puede por ejemplo mirar los eideres reales (Somateria molissima) (con plumaje macho, hembra o "eclipse") y un otro gritón, que también se ve en los pastos : el pilpilén de Europa o ostrero comun (Haematopus ostralegus).

vendredi 4 mai 2007

trois chasseurs à Micaud

Besançon, parc Micaud, premier mai 2007.
Besançon, el parque Micaud, el dia de la fiesta de los trabajadores. En mitad del rio Doubs, encuentre una garza ceniza...


Quelques séquences de chasse d'un héron cendré posté dans le courant...
Sus secuencias de pesca en el remolino ...

Et l'impressionnante technique d'une femelle de harle bièvre, qui remonte par saccades dans la cascades à la recherche du poisson...
y el modo de hacer de la serreta grande, al nadar entrecortado para buscar peces


Dans le parc voisin, le merle pêche ... au ver de terre !
Y en el parque, el zorzal pesca.. con lombriz !

mercredi 2 mai 2007

Fiesta del agua en Ovalle !!

Bienvenue à Ovalle, ville de l'intérieur de la quatrième région chilienne, plus petite et plus "provinciale" que la Serena et Coquimbo. Nous sommes en janvier 2007, au coeur d'un cuisant été ; au même moment, l'hiver semble enfin s'installer en Europe, mais les chutes de neige seront plus qu'éphémères... Sur le chemin entre l'université et l'accueillante demeure de Doña Maria et Don Oscar, nous nous retrouvons avec Carolina au milieu d'une rue principale grouillante d'une joyeuse animation.

Bienvenida en Ovalle, cuaterna región, un dia del verano caliente de 2007. Mientras se caiga un poco de nieve en Francia, para dar a creer a un invierno que volviera a ser de mentira... Andamos con Carolina desde la Universidad hasta la casa agradable de Don Oscar y Doña Maria, cuando escuchamos a una alegre animación en la calle principal

C'est la fête de l'eau à Ovalle ! Es la fiesta del agua en Ovalle !

Les adolescents, électrisés mais "bons enfants", dansent au son rythmé de musiques festives devant le camion des pompiers ("bomberos") ; un peu plus loin, la circulation est encadrée par la gendarmerie locale ("carabineros") qui a coupé l'accès à la rue. Et de temps en temps, un pompier brandit la lance à incendies, et aux cris de "Agüita agüita agüita !!!" (petite eau !), arrose copieusement les danseurs qui se dispersent à grands rires et cris aigüs ! Sur les côtés de la route, où se sont formées de belles flaques, les gamins semblent au paradis et pataugent de bonheur, s'estriclant, s'éclaboussant, noyant les 4 x 4. Un bien joyeux moment !

Los jovenes bailan con buen humor al sonido de una musica bien alegre, mientras los bomberos regan la gente al grito "
Agüita agüita agüita"... Y todos de escaparse reiando a carcajadas :-). En eso los niños por supuesto no son los ultimos : jugando en los charcos del lado de la calle, parecen al colmo de la felicidad ! Hasta luego !

Y ahora se pueden ver las peliculas !

Et maintenant les films !


jeudi 26 avril 2007

une fée clochette en souffrance

Plaine alluviale du Doubs, entre Montlebon, Morteau et Grand-Combe-Châteleu, le 22 avril 2007. Plombée par le soleil, la mer des cardamines et fritillaires se laisse photographier sans résistance par un être sans bottes qui se couche dans l'herbe sèche pour choisir ses angles, le devoir électoral accompli... Le premier plan est saisissant pour photographier les notables parmi les bâtisses, ou encore la diligence du val.

Estamos el 22 april de 2007, cerca de la ciudad de Morteau y de los pueblos de Montlebon y Grand-Combe-Châteleu, en el corazón de la llana aluvial del alto rio Doubs. Bajo un sol de plomo, pude ir alla sin botas y acostarme en la hierba demasiado seca para elegir las vistas, despues de elegir un presidente para mi pais (pero una lata que no puedo elegir solo :-p). Los berros de prado (Cardamine pratensis) dibujan un mar rosado adelante los jefes del paisaje del lugar : las iglesias de Morteau y Montlebon, la fabrica de salchichas, la casa grande de "Espace Morteau" o el tren llegando de Besançon ...


La "cocotte" n' a, elle, pas la frite hilare, et courbe sa tête de clochette ; les pétales passent et ne repasseront pas.

"Tablero de damas" o "cabeza de serpiente" (Fritillaria meleagris) son los nombres castellanos que encuentre a buscar en Internet para esta flor poco comuna que suele crecer en los pastos inundados y queda abundante aqui. Pero parece triste la flor, y baja su antigua campana de pétalos muertos...


Parmi les ennemis des fritillaires, les drains, qui allient leur force au soleil. Certains sont tout neufs, avec des airs de clandestins pour la loi sur l'eau.

El avenamiento es enemigo del tablero de dama, porque hace el terreno mas seco... Podemos ver trabajos recién hechos, a lo mejor prohibidos por la ley preservando las humedales.



Enfin, la fumure est rarement bon signe pour la diversité d'une prairie, même si là, la pratique est sans doute ancienne ! Courage...

Igual es malo el uso de estiércol para la diversitad de plantas del prado... Valor ! y hasta luego...

lundi 23 avril 2007

Le bouliste et les minotaures


Pour rafraichir un peu l'atmosphère bouillante d'avril, un petit montage bisontin où l'eau jaillit de partout, et surtout, du minotaure qui trône au centre de la rivière près du pont Denfert-Rochereau. Certains trouveraient qu'il ressemble plus à une femme se dandinant avec une bouée... A vous de juger. Quant au bouliste qui nous tente ici d'improbables ricochets, son habit est bien loin du pays !

Para refrescar un poco este mes de abril demasiado caliente, un poco de agua de Besançon, especialmente del "Minotaure", una estatua erizada al centro del rio Doubs, cerca del puente Denfert-Rochereau. Aqui, tan lejos de Chile, saque tambien la foto del jugador de bollas, haciendo "rebotes" en las fuentes con su polera de bandera ...

Hasta luego !

mercredi 11 avril 2007

Goélands et mouettes du Haut-Doubs

Pour répondre à la question d'Antoine... para contestar a mi hermano...

Les points blancs qui forment cet escadron sur fond de forêt d'altitude, ce sont des mouettes rieuses à l'assaut des prairies inondées de la plaine mortuacienne...

Esos puntos blancas que parecen a un escuadrón adelante de los abetos, son gaviotas reidoras (Larus ridibundus) que llegan a buscar comida en los campos inundados de Morteau...


Celui-là, c'est le goéland cendré, petite espèce avec des airs de mouette et un cri étonnant, exceptionnel à Morteau.

Este es la gaviota ceniza (Larus canus), muy rara en Morteau.

Quant à notre goéland leucophée, c'est devenu un hôte à peu près aussi régulier que la mouette, surtout au lac de Chaillexon, où contrairement à cette dernière, il n'est pas exclu qu'il niche maintenant. L'arrivée de ce pirate capable de gros dégâts en pillant les jeunes d'autres espèces n'est pas vu du meilleur oeil par tous les naturalistes !

La gaviota "leucophée" (Larus cachinnans michahellis), la vemos al contrario con regularidad en el lago de Chaillexon, donde se puede que nidifica ahora. Este corsario puede hacer daños en los jóvenes de otras especies.

Luc


regardez l'homme tout seul à l'extrême droite...

mardi 10 avril 2007

goélands et couleurs...

Je reprends cet ancien montage muet pour raconter un peu...


La scène verte et brune des berges du Doubs et des prés en bordure, un matin au début d'un avril trop précoce... Alors que les fritillaires pointent déjà timidement leur clochette, que les alouettes s'égosillent haut dans le ciel, un gros père blanc est tranquillement posé au bord de la rivière, installé face au stade tel le pêcheur du dimanche. Quand je reviens de la tournée des saules, il promène sa belle envergure dans le ciel mortuacien, se posant par moments brièvement sur l'eau. C'est un goéland leucophée, dont je vais reparler un peu plus loin...

El pasto verde y las orillas color marrón del rio Doubs, al inicio del mes de abril mas caliente que nunca conocimos aquí... Los "tableros de damas" o "cabezas de serpientes" (Fritillaria meleagris) empiezan a florecer y las alondras (Alauda arvensis) estan cantando, perdidas en el cielo azul. Un "padre" blanco esta tranquilamente puesto arriba de la orilla, tan como un pescador ; a veces se abre las largas alas para pasear y seguir el rio, donde se va unos ratos a descansar... Se trata de una gaviota patiamarilla (Larus cachinnans) (también ver aquí).

En zoomant sur mes photos et étudiant dans les livres le "pattern" alaire, j'en suis venu à me dire que c'était un subadulte ; chez les goélands, les espèces se ressemblent souvent entre elles alors que les individus d'une même espèce diffèrent largement selon leur âge ! Bref, un groupe un peu galère...

Las especies del genero de las gaviotas estan muy difíciles que reconocer, puesto que cambian de plumaje según la edad y estan parecidas entre ellas ; pero con las fotos y los mejores libros, se puede notar que seria un subadulto.



Petite scène en tonalités de gris sur la plage de la Serena... Les petits goélands gris, ou "gaviotas garumas'" (Larus modestus) forment une jolie troupe. Certains paressent sur le sable, d'autres suivent le ressac des vagues dans un curieux manège pour se nourrir, à la façon des mouettes de Franklin, qui hantent aussi les lieux. Chez cette espèce, seuls les reproducteurs ont les cheveux blancs.

Imagen gris de las numerosas gaviotas garumas de la playa del Faro... Buscan la comida seguiendo las olas y mojandose las patitas como para probar la temperatura ! Solo los reproductores tienen pelo blanco.



Enfin, le ciel bien bleu de Guanaquero, village côtier au sud de Coquimbo, plein de restaurants à fruits de mer, de dauphins, de pélicans et ... de goélands dominicains (Larus dominicanus). Le comportement alimentaire de ce gros laridé est différent ; c'est un mangeur de coquillages qui s'élève dans le ciel pour un bref surplace, et lâche son butin pour le fracasser à la manière d'une corneille avec une noix. L'individu le plus à droite est un juvénile.

y para terminar, la escena azul de Guanaquero, sus restaurantes, sus pelicanos, sus delfines y ... sus gaviotas dominicanas ! Este especie grande se come los mariscos dejandolos caer desde arriba en el cielo para que se abren al suelo. La ave de la derecha es juvenil.

Ciao !


mercredi 4 avril 2007

Par delà Entre-Roches, au pays de Robert-le-Diable

Sur la route de Morteau à Pontarlier, en cherchant les silhouettes de hérons, on aperçoit un petit coteau d'abord engageant derrière l'autre rive du Doubs ; les irrégularités ténues de petits décrochements marneux et un saupoudrage savamment dosé de petits genévriers avaient depuis longtemps éveillé ma fibre de naturaliste du dimanche... Dimanche, accompagné de père et mère pour cette grande occasion, je l'ai enfin rencontré.

Caminando por el valle del Doubs desde Pontarlier hasta Morteau, antes de llegar a la estrecha quebrada de "Entre-Roches", tengo costumbre de hacer la cuenta de las garzas color ceniza que estan pescando a la orilla del rio o cazando ratones en el pasto. Por lo tanto hace tiempo me llame la atencion un cerro redondo, pero con irregularidades y muchos enebros (Juniperus communis), lo que significa que el suelo puede ser algo mas impermeable que con el calcáreo, que es la roca mas comuna de la región, y asi tener algo muy interesante para el naturalista. El dia domingo fuimos por fin con mis padres a ver la cuestión...

Le coteau de Spey, après le pont de Ville-du-même-Pont, est un peu maussade ; mais chez lui ça doit être de saison. Et pour qui veut le parcourir d'un oeil plus à l'écoute ; sous sa peau blanche hivernale qui déjà se desquame, sourd un sang clair d'énergie printanière. Les tussilages, qui fleurirent dès février le sourire de Gustavo, ont le second souffle comme une traine dorée ; des violettes à la pâleur fragile apportent une petite touche mauve au tableau.

El cerro de "Spey" (se pronuncia spe) puede parecer un poco muerto todavía al principio del mes de abril. Pero a mirar y escucharlo mejor, aparece harta vida en el lugar, abajo la escasa nieve que queda aqui : los uñas de caballo, los de la sonrisa de Gustavo, florecen mas y mas ahora ; tambien por ejemplo aparecen violetas con su color rosada frágil...



C'est là, dans un décor jauni et terreux de roches et de marnes, que j'ai aperçu pour la première fois cette année Robert-le-Diable, papillon beaucoup moins pieux que l'incontournable et très fleur bleue petite tortue ...

Aquí también encuentre mi primera c-blanca (Polygonia c-album), una mariposa que llamamos tambien "Roberto el diablo", asi que parece menos católica que la famosa ortiguera que fue a rezar aqui en las flores azules (Muscari) adelante de la virgen...


En bonus, un petit florilège de pierres et de bois à Ville-du-Pont et à Arçon !

Para terminar, unas fotos de casas típicas de las alturas de la provincia Doubs y otros detalles de los pueblos de Ville-du-Pont (ciudad del puente) y Arçon. Se ven los truncos esperando a ir a bañarse si hay mucha lluvia y inundaciones ... Hasta luego

A bientôt