mardi 27 janvier 2009

devinette blanche


Mais quelle piste suit donc Carolina ??

jeudi 22 janvier 2009

Jazz heure

Ces charmants volatiles rondouillards, relevés d'une gentille huppe, ne sont autres que des jaseurs boréaux... Ils n'atteignent que rarement notre pays en hiver, quand ils n'ont pas suffisamment à manger dans les contrées plus nordiques et plus orientales. La première fois que je les ai vus, c'était pendant l'hiver 2004-2005, lors d'une invasion mémorable qui a mis sens dessus dessous la communauté ornitho ! Après l'avoir cherché en vain autour de Morteau, nous étions tombés dessus par hasard avec Marielle et Benjamin sur la route du réveillon, en plein Valdahon... Plus tard, je l'avais revu à Grand-Combe-Chateleu, Frasne, Chèvremont, Vienne (Autriche) et Bucarest (Roumanie). Puis il était retourné au rayon des bons souvenirs ... avant de revenir cette année, plus discret, mobile et déconcertant qu'il y a quatre ans. Il ne semble en effet guère s'attarder à un endroit, même dans un bon garde-manger plein de pommes et de boules de gui comme Amagney.

Para resumir, aquí hablé de un pájaro bastante mítico en Francia : el ampelis europeo (Bombycilla garrulus). Muy elegante con su copete y las decoraciones de su cola y sus alas, el ampelis alcanza solamente algunos años Francia, electrizando la comunidad ornitologa... como en el invierno 2004-2005.

D'autres ornithos, amateurs d'oiseaux rares, sont retournés chercher les jaseurs à Amagney et sont rentrés presque bredouilles ; mais pas tant que ça, parce qu'ils ont vu une pie-grièche grise, et ça, ça m'aurait fait bien plaisir aussi... Il parait qu'il y en a une qui hiverne tous les ans à Amagney ! Ils ont noté l'absence inquiétante du moineau friquet, ce moineau à front marron et rond noir sur la joue, il y a peu encore si commun dans les villages. Je l'ai pourtant photographié (le mot est prétentieux) en décembre dans mon néflier !



dimanche 18 janvier 2009

Scoop au verger



Pas de miracle côté photo, mais un grand moment hier avec Carolina dans un verger à l'entrée d'Amagney ! Visite de 24 voyageurs au long cours... Est-ce que ceux qui ne savent pas déjà devinent qui a cette silhouette ?

jeudi 15 janvier 2009

Sujet épineux n'est pas tabou

Il y eut une fois, il y a de cela bien bien des mois, une sérénade chantant les tunas, puis un conte aux louanges du rouge quintral, curieux parasite que l'on voit seul en fleurs pendant l'été chilien sur les grands copaos, qui font alors l'offrande de leurs fruits juteux et acidulés...

Mais vous m'oterez une épine du pied en acceptant d'entendre parler encore un peu cactus, ce qui n'a rien d'anormal quand on évoque un lieu magique où les haies ne sont pas de thuyas...

Cette fois, avec la complicité de Jean-Yves, qui m'a permis de lui donner un nom plus conventionnel, je vous parlerai du "chupapoto" alias "gatito" alias Cumulopuntia sphaerica.

En voilà un petit morceau, que j'ai photographié après l'avoir précautionneusement retiré de ma cheville...


Il me faut bien sûr préciser le sens des appellations locales, qui ne manquent pas de piquant (facile, oui). Ma belle-mère Anita, qui ne s'en fait pas de coussins [je crois me rappeler que coussin de belle mère est le surnom perfide donné à un cactus !], m'a raconté une anecdote amusante à ce sujet. En visite à la campagne, on l'a mise en garde de faire attention aux nombreux "gatitos" ; en chilien, gatito veut aussi dire petit chat, ce qui a laissé perplexe belle-maman avant de comprendre (peut-être à ses dépends !) qu'il ne s'agissait pas de petits félins attendrissants...

Comme on le devine sur la photo suivante, les différents éléments du cactus (comment dire du point de vue botanique ? je sèche) sont très faiblement soudés entre eux et voyagent volontiers au passage des humains et des animaux. Une stratégie de dispersion par bouturage ?? Plus douloureux en tout cas que le colportage des graines de bident, de bardane, d'aigremoine ou de gaillet grat
teron !

Quant au terme chupapoto, et non chupupato Jean-Yves (ce qui voudrait approximativement dire lèche-canard), il a la même signification qu'un terme familier français désignant avec mépris les individus prompts à flatter leur supérieurs hiérarchiques (et ne se limitant pas à lécher leurs bottes) ! Tout ça pour rappeler qu'il vaut mieux regarder où l'on s'assied au Chili !

L'avantage d'être au Chili au printemps (octobre-novembre disons), c'est de pouvoir voir de nombreux cactus (entre autres) en fleurs. Voici donc pour finir celle de notre chaton prompt à se frotter dans les pattes (et qui s'y frotte...).