vendredi 7 août 2009

des chiens en Haute-Saône, au milieu des vaches et des oies

Reprise du blog endormi, avec ce petit résumé en photos du dimanche 2 août à Montbozon, bourg de Haute-Saône profonde entre Rioz et Villersexel, qui accueillait la finale nationale ... de chiens de troupeau !

On peut dire qu'il y avait du battage et une comm' efficace pour l'événement, qu'on a découvert au détour d'un essuie-glace avant notre virée en Aveyron, et qui était quasiment fléché depuis Besançon. Les automobilistes étaient quasiment guidés par les borders collie ! Car autant le dire tout de suite, c'est bien d'eux et seulement d'eux qu'il s'agit, ils ne se limitent plus aux moutons, et relèguent aux oubliettes les renommés beaucerons et bergers des Pyrénnées, qui ont été sélectionnés plus sur des standards esthétiques que sur leur aptitude à la conduite des troupeaux.


Du monde, donc, pour le concours et les activités annexes (buvette, mini-ferme, concours de tracteurs, dressage de chiens, petites saucisses, country, labyrinthe maïs et j'en passe ...), mais de l'eau aussi, qui rattroupait par vagues - mieux encore que les stars du jour avec les vaches - les visiteurs sous les bâches des stands. On a finis trempés comme des soupes !


Alors, donc, chaque duo de concurrents - maître et chien -, avait un parcours assez long à réaliser, perdant des points de leur total initial de 100 à chaque erreur commise. Le maître donne les ordres au chien, et l'aide autant que faire se p(l)eut, qui de sa grosse voix, qui de son sifflet magique.

Je cite paresseusement le prospectus : "le déroulement du parcours s'inspire des exigences du travail quotidien du chien de troupeau sur l'exploitation et s'articule autour du schéma suivant : recherche [trouver où sont les 5 génisses qu'il va envoyer promener !], rassemblement, conduite, manipulation, contention et embarquement [en bétaillère !] des animaux".



Et le retour glorieux, après un parcours pas de tout repos, où l'on finit parfois bandé comme dans un dessin animé ! (mais non, il y était déjà avant ! :)



Ah oui, il y avait aussi un concours enfant avec un troupeau d'oies censées monter sur un pont, etc... Ce qu'a réussi haut la main cette blondinette autoritaire et son chien...


Au contraire de cette gamine qui, même flanquée d'un grand-papa grognon (autant après le chien qu'après sa petite-fillote), n'a pas passé un quart d'heure de tout repos !


A bientôt !

vendredi 26 juin 2009

Protestation des éleveurs anti-loups

Y'en a qui ont tôt fait de mettre l'orage sur le dos des vaches, mais le vrai coupable, ça serait pas - encore une fois - le grand méchant loup ?

samedi 23 mai 2009

dimanche 10 mai 2009

devinette de boucotte


Il était presque net sur son épicéa du pourtour de l'étang du Lautrey à Bonlieu, le plus proche, bien en vue. La mise au point du lumix a pris son temps et lui son envol ! Déception mais belle observation, plutôt rare, pour cet oiseau au cri typique !

jeudi 23 avril 2009

mardi 7 avril 2009

Jeu de l'oie : la réponse


Une oie à tête barrée, barrée de je ne sais où ! Drôle de zèbre, non ? Elle était méfiante pour s'approcher du pain sec de Carolina, mais sans doute qu'elle avait surtout la trouille des cygnes, qui faisaient leur loi... Ceci dit, elle savait voler aussi !

lundi 6 avril 2009

lundi 30 mars 2009

Au longicorne bourguignon (2)


Les nouvelles du 30 mars !

Les vérifications ont été fructueuses, c'est vraiment une bonne bête que ce longicorne coureur et mangeur de fétuques (et autre graminées ?) par la racine !

Effectivement, Iberodorcadion molitor n'est pas connu en Franche-Comté. Lisez plutôt Jean-Yves Robert, dans son atlas des longicornes de Franche-Comté (1997) :

"Cette espèce est présente dans le sud de la France et en Espagne, mais elle est beaucoup plus rare vers le nord. Sa limite septentrionale semble être le département de la Côte d'Or d'où elle était signalée d'une dizaine de localités au siècle dernier (Rouget, 1860). Elle parait cependant y être devenue très rare puisqu'elle n'a été capturée qu'à deux reprises depuis 1900 (Bouchy, 1990). Elle semble encore inconnue en Saône-et-Loire, dans l'Ain et dans toutes les autres régions limitrophes de la Franche-Comté, de même qu'en Europe centrale. Sa présence dans notre région est donc très peu probable"

Intéressant, non ? Pour rappel, Fixin est en Côte d'Or... Reste à savoir si la bestiole a été revue depuis 1990, je compte sur l'enquête des amis bourguignons !

BIBLIO...
Robert J.-Y., 1997. Atlas commenté des insectes de Franche-Comté. Tome 1 : Coléoptères Cerambycidae. Office pour l'Information Eco-entomologique de Franche-Comté. 201 p.
Rouget A., 1854-1860. Catalogue des insectes coléoptères du département de la Côte d'Or. Mem. de l'Acad. de Dijon : 444 p.
Bouchy H., 1990. Les Cérambycides de Côte d'Or. Mise à jour du catalogue de A. Rouget (1854-1860) : non paginé.


dimanche 29 mars 2009

le longicorne bourguignon

Jolie trouvaille de Carolina ce dimanche sur la pelouse de Fixin, en Côte d'Or, à l'occasion de la crémaillère de Julien...

L'un des objectifs de la sortie - outre le besoin de prendre l'air entre amis après une grosse soirée raclette ! - était la floraison des anémones pulsatiles, qui réveille de vives couleurs l'herbe jaunie après l'hiver.


L'observation des lézards des murailles, très excités par le printemps, était sympatique aussi (on a même eu droit à la fuite d'un lézard vert !)


Mais la trouvaille en question, c'est un joli longicorne qui courait sur le sol à la manière d'un carabe, voir d'une araignée-loup, dont il a un peu la coloration de certaines espèces familières. Sur le dos d'une main, il ne cherche pas à s'envoler ... et pour cause, nous apprendrons plus tard qu'il a les élytres soudés et qu'il est aptère !


Il s'agit en fait de Dorcadion molitor, devenu plus précisément Iberodorcadion molitor, une espèce bien précoce et nettement méridionale, dont les stations de périphérie de Dijon pourraient être parmi les plus septentrionales de France. Je ne serais d'ailleurs pas étonné qu'il ne soit pas connu en Franche-Comté, je vérifie demain !

vendredi 13 février 2009

histoire étonnante de vendredi 13

L'hiver m'a sevré de bestioles et de petites fleurs - et même si j'ai triché un peu en profitant du printemps chilien ! - , et les occasions de vadrouiller à la recherche des oiseaux ne se présentent pas tous les jours... Je parcours donc tous les jours le chemin entre l'appartement et le travail l'oeil et l'oreille aux aguets, avide de glaner quelques petites surprises naturalistes, ou pour mieux dire à cette saison, ornithologiques... Et jumelles et appareil photo dans le sac à dos, n'en sortant que rarement, il faut bien le dire.

L'avenue de Montrapon ne me réussit pas trop mal à ce petit jeu là : pics épeiche et épeichette, grimpereaux des jardins, roitelets huppés, grosbecs... Hier, c'est un chardonneret qui chantait, un babil un peu anachronique en ce mois de février, le jour même où la neige avait stoppé les bus. La photo ci-dessous est anachronique aussi, puisqu'elle est prise en juin, bien sûr...

L'avenue de Montrapon a un atout de marque, la Grange Huguenet et son parc de 4,5 hectares. En passant sur le trottoir d'en face ce matin à 9 heures, j'ai entendu bien des cris de mésanges et des jacassements de pie. Tournant la tête, j'ai vu filer un écureuil le long d'une branche. Traversant rapidement la rue pour espérer retrouver l'acrobate en fuite, je suis tombé par surprise sur une scène étonnante : une échaffourée entre deux rapaces, à ce qu'il m'a semblé en entrapercevant un profil de buse (de double, pas de triple), les ailes ouvertes et les serres en avant sur un autre oiseau de bonne taille. Bon, tout fut rapide comme l'éclair, et au final, il ne resta qu'un oiseau posé sur la neige : une chouette hulotte !!

Elle n'est pas bien loin, et malgré la barrière de la cloture de la grande propriété et la lumière un peu faible, j'ai pu faire des photos sympa.

Je ne sais pas trop pourquoi, je me suis alors mis dans la tête que ce que j'avais vu était en fait un combat de chouettes. C'est ce que j'ai annoncé à la cantonnade à la maison de l'environnement et sur la liste de diffusion Obsnatu. Et puis les avis avisés (comme il se doit) m'ont amené à revoir ma copie et repenser à mon impression initiale. La hulotte n'était elle pas blessée ou affaiblie ? L'autre oiseau était il vraiment une hulotte ? Probablement non... Christophe a supposé le premier qu'il devait s'agir d'une prédation par un rapace diurne, un autour pensait-il, et que probablement il ne resterait à mon passage le midi qu'un petit de tas de plumes... Et je vous le donne Emile...


J'aurais donc surpris en pleine ville un autour se payant une hulotte ! Jean-Philippe a une hypothèse un peu plus prosaïque, celle d'une hulotte initialement affaiblie. Le houspillement des passereaux aurait attiré une buse affamée et opportuniste. Et peut-être même que la fin du travail aurait été le fait d'un chat ou d'un chien... mais pourquoi pas du rapace revenant terminer le travail ?

Voilà, drôle d'aventure quand même, qui finit pas chouette pour elle, qui n'hululera plus ! Et dire que je ne suis pas sûr d'avoir déjà entendu ici !

Rendez-vous le vendredi 13 mars ;-)

samedi 7 février 2009

la faune d'une petite chapelle de la Quebrada de Paihuano...

Le fleuve Elqui rejoint le grand Pacifique à La Serena. Nous laissons un peu la ville côtière pour remonter l'Elqui, passer au delà d'un grand lac de retenue (l'embalse Puclaro), de la petite ville de Vicuña, riche de souvenirs, et descendre du bus à Paihuano, sympatique petite ville, qui précède le Monte Grande de Gabriela Mistral et le Pisco Elqui des mystiques et des étudiants en vacances. A Paihuano commence la marche à pied, filet ou appareil photo en main, et nous suivons une petite route qui monte vers la montagne, bordée d'une bande étroite de cultures irriguées (vignes surtout) dont la verdure éclatante contraste avec le paysage rocailleux et aride dominant.

Le soleil tape très dur ici en montagne, bien plus fort que dans La brumeuse Serena ; j'ai la tête qui bout sous ma casquette, et je couve une insolation qui me laissera chancelant pendant plusieurs jours à mon retour en ville. Javier Villablanca, le jeune ami entomologiste qui me guide sur ses terrains de collecte, ne semble guère plus frais à notre arrivée à la petite chapelle du petit village de la Quebrada de Paihuano.

Voici la chapelle, vue de la petite placette de village avec bancs et jardins de fleurs qui a été aménagée juste devant. Il y a là aussi un robinet d'eau potable, précieuse, qui coule au goutte à goutte et qu'il est impossible de fermer. Il y a un petit commerce pas très loin, mais il est fermé, il faudra trouver la maison de la tenancière pour le faire ouvrir et trouver de quoi manger un peu.


Sous le robinet qui goutte s'est formée une petite flaque d'eau où viennent se désaltérer quantité d'insectes, et en particulier de jolies guêpes noires, rayées de blanc et à pattes, antennes et base des ailes rouges. Viennent-elles chercher à boire ou chercher de la boue ? Ce sont probablement des guêpes du genre Hypodynerus, qui sont des espèces maçonnes selon ce petit site Internet qui présente une photo du nid.


Justement, sur les murs latéraux de la petite chapelle, il y a des constructions en terre, façonnées par d'autres hyménoptères. Les bestioles, que nous n'avons qu'aperçues, sont moins hautes en couleurs et n'ont pas la taille fine des guêpes ; la construction, en revanche, bien que moins soignée, est plus monumentale...


Et à l'intérieur, les loges sont pleines de larves vertes à allure de chenilles. Sans doute de vraies chenilles d'ailleurs (?), proies des maçonnes et futurs casse-croûtes de leurs larves..


Mais dézoomons un peu sur le mur de la chapelle... Encore des loges d'abeilles maçonnes, mais aussi quelqu'un d'autre qui nous regarde un peu méfiant ; mais comme ça piaille dans le nid sous le toit, faut bien continuer de ravitailler !


Ce joli petit faucon avec une joue à larges fossettes, dont une tache ronde qui évoque vaguement celle du moineau friquet, est parfois appelé dans les bouquins ... faucon des moineaux. Mais en fait de moineaux, ce sont de grosses cigales bien grasses que le "cernicalo" capture pour sa progéniture. Ces cigales chantent curieusement en un vol très rapide, et nous n'avons pas eu le coup de filet assez adroit pour pouvoir la regarder d'un peu plus près !


Le faucon des moineaux (Falco sparverius) est aussi appelé crécerelle américaine, et c'est sûr que les deux ont des airs de famille. Même si notre crécerelle européenne, ici photographiée à Villers-le-Lac, a la tête moins machurée et remplace volontiers, comme l'a découvert Michel près de Fraisans, les cigales par les courtilières !

Voilà, il est temps de redescendre vers Paihuano pour pouvoir trouver un bus ou un colectivo et être ce soir à La Serena. On pourra même faire un petit bout de chemin avec des gamins à l'arrière d'un pick-up...


Une dernière image de la petite chapelle aux trésors de la Quebrada de Paihuano !


Et puisque j'ai parlé de faucons, il me faudra bien vous présenter un jour de la semaine quelqu'un de la famille qui fait beaucoup de bruit au Chili, el señor tiuque, un caracara... Maintenant quel jour, ça reste à définir :)


lundi 2 février 2009

Traces mystères

Après le lièvre, vous pouvez rejouer avec ces traces-ci !

1) pour petit débutant, une bête à pieds de yeti près du verger d'Amagney

2) En avril 2008, dans la Loire, en montant le Mont Semiol avec Carolina et Rémi ; il avait beaucoup plu sur la région et plus d'une bête avait imprimé sa marque dans la terre meuble du sentier.



3) Dans la froide neige arçouille...



4) Dans une flaque asséchée en bordure d'un chemin agricole à Quitteur, dans le val de Saône, avec un indice dans les fameux Sables de Quitteur